Sans le savoir le Topcon RE 200 est le premier appareil photo que j’ai dû connaitre et cela dès mes premiers jours. En effet il s’agit de l’appareil que possédait mon père et finalement c’est l’appareil avec lequel j’ai grandi et peut-être même fait ma première photo. Il n’y a pas de trace de cette première photo mais l’été dernier j’ai retrouvé ce reflex argentique dans un carton. Pour plusieurs raisons ce fut une grande émotion de retrouver cet appareil. Après un petit nettoyage cosmétique avec de l’essence F, j’ai ensuite vérifié si l’obturateur fonctionnait correctement et j’ai ouvert la chambre pour m’assurer qu’elle était en bon état. Je me suis bien entendu empressé de charger une pellicule afin de m’assurer que la mécanique fonctionnait parfaitement. Les résultats sont concluants et un nouvel appareil argentique rejoint ma besace.
Mais avant de vous montrer le résultat du développement revenons un peu sur les caractéristique de ce Topcon RE 200.
Revenons déjà sur le nom de cette marque. Topcon est la contraction de Tokyo Optical Company. Pour la France ils auraient peut-être pu garder le Topcom mais bon… Revenons en au RE 200 à proprement parlé. Il s’agit d’un format classique 35 mm 24 x 36. Petit et relativement léger cet appareil ne pèse que 770 grammes avec son objectif 50mm. Justement pour fixer l’objectif il s’agit d’une baïonnette dérivée de la petite Exacta.
Le réglage de l’exposition se fait en sélectionnant vitesse et ouverture. Deux LED rouge marquées + et -, et une LED verte assistent l’utilisateur. Je dois encore remplacer la pile de la cellule pour utiliser cette assistance mais l’avantage est que même sans pile l’appareil est tout à fait utilisable.
L’obturateur est un plan focal à rideaux métalliques et déplacement vertical de 1 seconde au 1/1000ème plus la pose B. La synchro flash se fait au 1/125ème. Il y a le choix entre le sabot contact et une prise coaxiale en façade pour connecter le flash. Cet appareil est vraiment complet et très agréable à utiliser.
Comme je vous le disais j’ai rapidement chargé l’appareil avec de la Trix400 pour voir ce que cela pourrait donner et surtout pour m’assurer que l’appareil fonctionne bien. Chargement, armement, déclenchement : tout semblait fonctionner pour le mieux jusqu’à ce que je rembobine la pellicule. Arrivée au trois quart du rebobinage j’ai peut-être un peu trop forcé ce qui a déchiré la pellicule. Je n’ai perdu que deux-trois vues dans cette histoire puisque dès que je m’en suis aperçu j’ai refermé le capot et ré-ouvert ensuite dans le noir complet. J’ai donc développé moi même ce film pour une fois (un grand merci à Sébastien) et vous ne verrez pas de photos car il me faut encore scanner les négatifs.
Par contre j’ai voulu retenter l’expérience. J’ai cette fois chargé l’appareil avec une pellicule couleur Fuji 400H et tout s’est correctement déroulé. Voici quelques résultats. Maintenant il n’y a plus qu’à le recharger et faire des photos.
2 Comments
Je ne connaissais pas cette marque mais très beaux clichés ! J’aurais rêvé de pouvoir garder le nikon F3 de mon papa…
Belle découverte que votre site, merci pour ce partage.
Stéphan
Bonjour Thomas , moi j’ai récupéré le RE-2 de mon père , avec un 58mm 1.4..
après avoir changé les mousses , je vais tester la cellule, merci Lionel